Le peuple de Dieu 3

Publié le par communautesaintleonard.over-blog.com

Donc toute l'Eglise, comme révélée tout d'abord dans sa vie liturgique, l'Eglise révélée dans ses Saints, révélée dans chaque acte spirituel, l'Eglise communion de Dieu, révélée dans sa prière et dans sa vie, c'est tout d'abord et tout à la fin, le mystère du Royaume. C'est précisément pour que nous puissions savoir ce que nous disons, quand nous disons « que Ton règne arrive », que l'Eglise existe. Par quels moyens ce Royaume est-il arrivé ? Par les moyens de ce monde : c'est ce même pain et ce même vin qui représentent le monde, qui sont le monde de la nourriture terrestre, qui finalement nous reviennent comme nourriture céleste, comme sacrements du Corps et du sang du Christ. C'est ce qui représente le monde dans l'Icône : les couleurs, les formes, les lignes, qui deviennent aussi une révélation du Royaume de Dieu. L'Eglise nous révèle que le monde fut pensé et créé comme quelque chose qui peut être ce symbole, cette Icône, cette Epiphanie du Royaume. L'Eglise donc, c'est ce même monde, opaque dans le péché, le monde en soi, le monde qui ne débouche sur rien, mais ce monde redevenu mouvement vers le Royaume, symbole, prière, puissance de Dieu.

Ce que nous redécouvrons dans l'Eglise, c'est justement le monde comme communion ; le monde, non pas comme quelque chose qui nous sépare de Dieu, mais comme l'Amour de Dieu devenu notre vie, à condition que cette vie retourne à Dieu. Donc l'Eglise, c'est comme un sacrement cosmique, c'est la vision du monde et du Royaume : Au milieu, c'est l'Eglise qui unit les deux. Unis, non par une médiation, mais justement par sacre­ment, et cela nous amène à la question posée dans votre question­naire[5] : « qu'est-ce que le sacrement ? »

J'ai employé ce mot plusieurs fois : c'est l'Eglise qui est le sacrement du Royaume, qui est le sacrement du monde. Mais qu'est-ce que le sacrement ? N'oublions pas qu'à l'âge post-patristique, la grande catastrophe de la théologie orthodoxe fut précisément, non pas seulement de subir une influence des catégories de pensée occidentale, mais d'accepter des méthodes marquées par des siècles de théologie scholastique et nulle part la catastrophe ne fut plus grande que dans le domaine de la théologie sacramentale. Maintenant, nous savons tous la définition du sacrement ; définition que l'on dit commune à l'Orient et à l'Occident et rien n'est plus faux. Cette définition décrit le sacrement comme « le signe visible d'une grâce invisible », quelque chose qui indique qu'une grâce invisible est donnée. Voilà bien cette concentration de la théologie occidentale sur des garanties ! Est-on sûr que la grâce fût donnée ? oui : a, b, c, trois gouttes d'eau, une formule, un amen bien placé, c'est garanti, sinon nous ne répondons de rien ? C'est comme cela que l'intérêt de la Liturgie est devenu un intérêt pour la validité de la Liturgie, ce qui n'est pas du tout la même chose. Un intérêt pour la validité est toujours un manque d'intérêt pour la réalité. Quand je m'intéresse à ce qui est valide, je ne m'intéresse plus à l'ontologie des choses. Donc cette définition des sacrements est venue d'abord de l'acceptation de la pensée occidentale, d'une vision dichotomique du monde : l'immanent et le transcendant, le spirituel et le matériel ; le sacrement, c'est la manière dont quelque chose de spirituel nous est donné matériellement. C'est une chose verticale, c'est la grâce qui commence à agir sur la nature. Tout ceci peut avoir quelque chose de vrai en soi, seulement ce n'est pas l'intuition fondamentale du sacrement dans l'Eglise, ce n'est pas le « mysterium » des Pères. Le sacrement doit être compris en premier, non pas dans les catégories de la nature et de la grâce, non pas selon cette verticale, mais dans des catégories qui sont fondamentalement bibliques, celles de l'Ancien et du Nouveau Testament. C'est alors le passage de quelque chose qui est devenu vieux, à quelque chose de nouveau ; c'est un renouvellement. Finalement, cela correspond à cette idée fondamentale, qui est dans l'Evangile et le Christianisme primitif, des deux éons : il y a l'éon, autrement dit ce siècle, et il y a le siècle à venir. Il y a ce monde, et il y a le monde à venir. Après que cette théologie, dite scholastique a triomphé, la relation de ces deux mondes est devenue une relation chronologique : il y a ce monde et quand ce monde sera fini l'autre commencera. Dans ce monde cependant, comme Dieu est éternel, il y a la possibilité d'introduire la grâce, ici et là, par le moyen des sacrements. Mais pour l'Eglise primitive et pour l'Eglise des Pères, ce n'est pas seulement cela, le sacrement, c'est la possibilité dans cet éon, dans ce monde, dans la réalité que le Christ découvre comme ce monde, monde qui est à sa fin, monde qui est condamné, monde qui meurt, c'est la possibilité de vivre déjà le monde à venir, de vivre déjà la vie éternelle, et de participer à ce qui, en termes de ce monde, est encore à venir. Une illustration qui pourra peut-être aider à comprendre tout ceci : c'est l'institution tout spécialement chrétienne du Dimanche : c'est curieux comme finalement, pendant le Moyen-Âge occidental et byzantin, le Dimanche est devenu tout simplement le samedi chrétien, le sabbat. Les musulmans le célèbrent le vendredi, les juifs, le samedi, et les chrétiens le dimanche. Toutes les prescriptions concernant le samedi dans l'Ancien Testament ont été transposées au Dimanche. Mais ce n'est pas vrai et si vous le demandiez aux chrétiens primitifs ils vous diraient que ce n'est pas vrai ! Le samedi a été institué par Dieu, cela n'a pas été aboli. Dans notre Eglise Orthodoxe, on ne doit pas jeûner le samedi. Le samedi est une journée eucharistique et d'ailleurs, entre les deux églises, l'orientale et l'occidentale, une des grandes controverses du Moyen-Âge, c'était justement cette hérésie occidentale de jeûner le samedi. Comment peut-on être dans la pénitence, un jour où Dieu Lui-même a voulu que nous célébrions la création du monde ? Donc le septième jour, celui du sabbat, est toujours le samedi ; mais ce qui est très important, c'est que le chrétien, après avoir achevé sa semaine le samedi, le septième jour, (et dans la perspective biblique, sept est toujours le nombre de ce monde, c'est la plénitude, la perfection) débouche dans la première - ou la huitième journée. Le chrétien participe à une journée qui est dans le temps, mais qui n'est pas du temps de ce monde ; parce que par rapport au temps, le Dimanche, c'est la première journée après la septième, mais cette première, c'est aussi la huitième, or, il n'y a pas de huitième journée dans ce monde. Jusqu'à saint Basile le Grand, il y a toujours eu la conscience de cela. Pourquoi avons-nous l'octaèque, les 8 tons ? Pourquoi toutes les fêtes ont-elles 8 jours de fête qui les suivent ? Pourquoi tout est compté par 8 ? C'est la Tradition qui essaie d'exprimer quelque chose d'absolument essentiel : dans le temps historique, dans ce monde, le salut consiste précisément, à vivre déjà la vie du monde à venir, et l'Eglise est justement la possibilité de déboucher, de passer, de l'ancien au nouveau et c'est cela le sacrement. Chaque sacrement est un acte de passage, chaque sacrement est quelque chose qui tout d'abord, nous ramène au commencement du temps et quelque chose qui nous amène à l'avance, à la fin des temps. Le Baptême, l'Eucharistie, le Saint Chrême, et ensuite les sacrements dérivés : le mariage, la pénitence, tous sont tout d'abord des actes de passage, et non de passages symboliques mais réels. Un chrétien est celui qui dans ce monde peut dire (comme nous disons chaque fois que nous célébrons la Liturgie de saint Jean Chrysostome) : « et qui ne cesses de tout faire pour nous ramener au ciel et nous donner ton Royaume à venir ». Nous avons déjà le Royaume qui est à venir pour ce monde, mais chaque fois que nous sommes comme Eglise, commeEcclésia en Christ, nous sommes là, non pas seulement pour attendre le Royaume, pas seulement pour l'expliquer les uns aux autres, mais pour pouvoir porter témoignage. Quand nous sortons de l'Eglise nous chantons : « nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l'Esprit Saint ». Mais justement là où l'Esprit Saint vient, c'est le monde à venir, c'est la vie éternelle, c'est le « déjà » qui arrive. Donc, quand nous pensons à la structure sacramentelle de l'Eglise, il faut toujours comprendre que le sacrement ce n'est pas seulement l'union de la nature et de la grâce, ce n'est pas seulement quelque chose d'individuel, mais que c'est l'expression par excellence de cette foi chrétienne qui est toujours mouvement du monde, pour devenir finalement le Royaume. Le Royaume qui nous est donné dans l'Eglise.

Le monde, l'Eglise, le Royaume : c'est finalement à l'intérieur de ce système de pensée, ou plutôt de cette expérience, qu'il me semble qu'on peut comprendre ce qu'on pourrait appeler les structures de l'Eglise. On parle beaucoup du laïcat, du clergé, du prêtre, de la paroisse, du diocèse, de toute l'ecclésiologie pratique dont nous tâchons aujourd'hui de résoudre le problème. C'est seulement en comprenant le monde, l'Eglise et le Royaume, dans cette vision catholique, que nous pouvons com­prendre les problèmes pratiques, canoniques, etc.

Par exemple, prenez le peuple de Dieu : que représente-t-il dans cette ecclésiologie ? Le peuple de Dieu, c'est le nom de l'Eglise dans le monde. Parce que le peuple de Dieu, la continuation du peuple de Dieu de l'Ancien Testament, c'est quelque chose qui prépare dans le monde et pour le monde, la venue du Messie. Dans ce monde l'Eglise est le peuple de Dieu, c'est une dimension de l'Ecclésiologie et cela nous mène très loin de la piété classique ! Je vois toujours la définition des paroisses : « une paroisse existe pour satisfaire les besoins spirituels de ses membres ». C'est faux ! La paroisse existe pour servir le Christ et non pour satisfaire des besoins. Il se trouve finalement que j'ai un besoin ontologique d'être déifié, mais la paroisse existe parce que le Christ a voulu qu'entre ses deux venues il y ait des témoins. Donc le peuple de Dieu est cette dimension de l'Eglise qui, comme le peuple juif de l'Ancien Testament est une mission, un apostolat, une présence. C'est l'Eglise par rapport au Monde. Il y a ici toute une perspective, où l'on peut travailler facilement. Maintenant, quand on parle de l'Eglise comme Corps du Christ, c'est l'Eglise en tant que sacrement du Royaume. C'est à la table du Royaume que nous convie le Christ (Luc 24), que nous avons cette expérience du Royaume. Donc il ne faut pas confondre : nous vivons dans ce monde comme un peuple de Dieu et quand nous laissons le monde, le huitième jour, il nous faut absolument cette expérience du Corps du Christ. Sinon le peuple de Dieu n'aurait pas de révélation pour le monde, n'aurait rien à dire dans le monde, seulement de petites idées théologiques que personne n'écoute, excepté les théologiens.

Donc, ces distinctions existent et sont véritables, et c'est à l'intérieur de cette expérience du sacrement de l'Eglise, du monde et du Royaume, qu'on redécouvre tout à coup la réalité d'un prêtre, d'un évêque, d'un laïc. Je ne vais pas continuer cette énumération ; pour moi, ce qui est important c'est d'établir la perspective, c'est-à-dire la structure hiérarchique de l'Eglise. Par exemple, ce peuple laïc, ce « laos ». L'important est l'appartenance au peuple de Dieu : par rapport au monde un évêque est un laïc, un prêtre est un laïc et cela n'a aucune importance pour ce monde que le Christ soit prêché par un évêque, un archevêque, un métropolite ou un laïc. C'est pour que chacun puisse être un laïc véritable, c'est-à-dire un membre du « Laos », qu'il y a des distinctions à l'intérieur de l'Eglise et, tant qu'il se tourne vers le monde, le peuple de Dieu est fait uniquement de laïcs. Cependant, si nous pensons à la structure de l'Eglise comme sacrement du Royaume, c'est différent : ici la hiérarchie apparaît comme essentielle, non pas comme médiatrice, ainsi que le pense une certaine ecclésiologie juridique et occidentale, car il n'y a qu'un Médiateur, mais pour manifester la structure du Corps du Christ : la tête, les membres, et leur interdépendance. Que le Christ soit toujours présent, et ses membres, et tout ce système de circulation du Sang, c'est cela le ministère dans l'Eglise et c'est afin que l'Eglise soit en tout temps ce Corps, que la structure hiérarchique existe.

Mais quand nous posons ces questions fondamentales sur l'Eglise, sur sa vie, sur ses fonctions, sur son ordre, on arrive à des questions que vous et moi nous nous posons dans des conditions différentes, moi en Amérique[6] et vous en Europe : comment doit-on organiser l'Eglise en Occident ? Que doit-elle refléter ? Que doit-elle servir ? Et pour arriver à résoudre ces questions il faut commencer par reconstruire cette vision de l'Eglise comme sacrement du monde, de l'Eglise comme sacrement du Royaume. C'est seulement quand on rattache tout à ce mystère de l'Eglise dans laquelle toujours le monde est une « prosphora » et qu'il devient une « anaphora », qu'il est offert et ensuite élevé dans les dimensions du Royaume, de façon à nous faire participants de cette réalité ultime. C’est toujours dans ce passage, dans cette fin mystique de toute expérience ecclésiale, que l’on découvre les réponses les plus pratiques aux questions les plus urgentes. C’est pour cela que j’ai commencé par dire qu’il nous fat une prise de conscience théologique.

Il faut redécouvrir l'Eglise, non pas en l'isolant du monde et du Royaume, pain qui représente le monde, ce pain offert, apporté : que quelqu'un ait le pouvoir de le prendre et de l'apporter à Dieu, c'est cela l'Eglise. Finalement c'est ce pain qui nous unit tous et qui est la paix, la joie, le Christ, la Pâque : il n'y a plus rien, le monde est fini ; chaque fois que nous offrons l'Eucharistie, le monde recommence ; chaque fois que nous la célébrons nous sommes toujours à la fin et toujours au début. Peut-être cette expérience nous libère-t-elle un peu de tout ce que l’Orthodoxie traîne de bagages inutiles ; car il me semble que notre Eglise ressemble un peu à un grand fourgon de déménagement : n'a-t-on pas oublié d'y mettre une casserole, une paire de ciseaux rouillés ? Grand maman aimait cela ! alors on l'emporte. Tout cela est très bien, mais il me semble qu'il faut toujours se souvenir de l'utilité de cette casserole, comment elle est finalement rattachée à cette grande maison, dans laquelle la Lumière de l'Eternité est donnée ! Quelle place a-t-elle ? Pourquoi existe-t-elle ? Il ne faut pas se dire : « cela nous ramène au cela ne vaut rien pour le salut du monde. Tout ce qui est important au 14e siècle en Asie Mineure… ». C’est intéressant pour un historien, mais cela ne vaut rien pour le salut du monde. Tout ce qui est important pour le salut, alors gardons-le, mais si c'est juste pour transporter avec nous un musée de sacralités douteuses, fermons la boutique. Cette orthodoxie d'un impérialisme où « nous avons des réponses à tout », ne triomphera jamais du monde. Non, nous n'avons aucune réponse. Quand on me dit : quel est le point de vue de l'Orthodoxie sur ceci ou cela, je réponds que je suis tellement content d'appartenir à une Eglise qui n'a pas de point de vue sur tout et qui est assez silencieuse. Quand nos Evêques commenceront à avoir des points de vue sur tout chaque dimanche, alors je serai un peu nerveux en attendant le dimanche. Quand, dans des réunions oecuméniques on me demande : « quel est le point du vue de l'Eglise sur la succession apostolique ? » Je dis : « C'est très simple, nous avons la succession apostolique et pas de point de vue sur cette succession ». C'est une chose organique, c'est quelque chose qui est là, et dans l'organique 90 % des successeurs ne sont pas de très bons successeurs des apôtres ; mais nous n'avons encore rien trouvé de meilleur pour exprimer une certaine continuité de l'Eglise. Donc l'Eglise Orthodoxe n'est pas une Eglise qui a réponse à tout.

Il faut penser à ces problèmes, il faut y répondre, mais on ne peut y répondre qui si la réalité à partir de laquelle on répond n'est pas une réalité intellectuelle, juridique, n'est même pas une réalité traditionnelle, mais une réalité qui transcende tout ceci ; et quelle est cette réalité ? C'est justement l'Eglise qui nous en donne l'expérience, à nous qui n'avons que l'expérience du monde brisé, déchu, malade, sombre. C'est l'Eglise qui nous donne tout d'abord l'expérience de ce monde comme étant plein de gloire et de potentiel divin, et qui finalement nous donne aussi l'avant-goût, l'expérience réelle et non pas symbolique, de ce qui est à venir, de ce que l'œil n'a pas vu, l'oreille n'a pas entendu et de ce qui n'est pas entré dans le coeur de l'homme, mais que « Dieu a préparé pour ceux qu'Il aime ». C'est cela l'Eglise : l'oeil voit quelque chose que l'oeil du dehors ne voit pas, l'oreille entend quelque chose que l'oreille du dehors n'entend pas, que le coeur ne comprend pas, mais le coeur est touché comme le coeur des Apôtres qui allaient à Emmaüs : « notre coeur s'embrasait ». C'est ce Royaume, ce monde, réunis dans cette Eglise, qui sont le point de départ de tout le reste : pour l'action, pour la mission, pour l'organisation, pour n'importe quel problème, et si nous retrouvons cette ecclésiologie primordiale, celle du Mystère, du Sacrement, du monde, du Royaume, je suis absolument certain que nous arriverons à résoudre les problèmes qui, en ce moment, humainement, semblent si difficiles.

 

[1]. Je n'ai pas besoin de dire que catholique est un mot grec et non pas latin et qui désigne quelque chose qui s'oppose à tout ce qui est réduit, à tout ce qui est simplifié.

[2]. Hérésie, en grec, veut dire justement choix. L'ensemble m'est offert comme ensemble catholique ; je choisis : c'est cela le sens fondamental d'hérésie ; l'hérésie n'est pas seulement une erreur, c'est une fausse opinion tout d'abord. Donc toute hérésie naît d'abord d'un choix et d'une réduction.

[3]. Les profs. allemands redécouvrent le christianisme tous les trois ans : j'ai entendu dire sérieusement à un séminariste protestant que « nous ne savons rien de la Résurrection du Christ parce que la dissertation du « Prof. Müller » n'est pas encore publiée ! »

[4]. J'aurais dû parler de symbolisme parce que c'est un mot passe-partout. Le symbole véritable fut cette lente redécouverte du monde en Dieu.

[5]. Questionnaire remis aux participants au Congrès. (N.D.L.R.).

[6]. Le Père Schmemann est le Recteur du Séminaire orthodoxe Saint-Vladimir, dans l'Etat de New-York.

Publié dans Formation théologique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article